Une présentation ou un rappel qui peut paraître inutile et pourtant non, chaque journée qui passe confirme la méconnaissance, le déni ou le rejet des avantages de l'alimentation biologique.
"Manger bio" ne se réduit pas à l'aliment lui-même. Lorsqu'on parle d'avantages liés aux produits biologiques (bio), on se réfère généralement à plusieurs aspects, notamment environnementaux, de santé et éthiques. C'est un concept holistique, il en va de la santé du sol, des eaux, de l'air, des végétaux et des animaux qui dépendent de cet environnement, mais aussi des conditions de vie des paysans et des animaux. C'est une question du temps présent et du temps futur, de notre génération et des générations à venir. Il s'agit de respecter et de protéger toutes les formes de vie.
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Définition des pesticides selon l'Inserm :
"Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Qu’il s’agisse de pesticides autorisés aujourd’hui ou utilisés par le passé (dont certains sont rémanents), ils suscitent des inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine et plus largement sur l’environnement."
Il en existe plus d'un millier dont certains autorisés aujourd’hui mais utilisés par le passé mais hélas rémanents.
Le choix de manger bio est souvent motivé par plusieurs raisons, bien que les avis sur ses avantages nutritionnels soient controversés. Etant donné que leur utilisation pollue les sols et les appauvrit en micronutriments, ces affirmations me laissent perplexe. Quid des conditions des expérimentations ? La qualité de la terre sur laquelle ont poussé ces végétaux "bio" ? Culture à dimension humaine ou destinée aux grandes surfaces ? Qualité de l'eau d'arrosage ? Hors sol ou en pleine terre ?
De plus, il y a bio et bio ...
Voici quelques arguments en faveur de la consommation d'aliments biologiques.
Les sources sont officielles.
Absence de pesticides et d'engrais chimiques : Les produits biologiques sont cultivés sans l'utilisation de pesticides synthétiques, d'engrais chimiques ou d'organismes génétiquement modifiés. Cela peut réduire l'exposition aux résidus chimiques et contribuer à la préservation de la biodiversité.
Moins d'antibiotiques et d'hormones : Dans l'élevage biologique, l'utilisation d'antibiotiques et d'hormones de croissance est limitée, voire interdite. Les hormones de croissances artificielles sont utilisées en élevage pour accroitre la vitesse de croissance des animaux ou la production de lait des vaches. On utilise des hormones de croissance en agriculture (et aussi en horticulture), appelées régulateurs de croissance.
Manger bio contribue à la réduction du risque de résistance aux antibiotiques , un phénomène mondial, très inquiétant pour la santé humaine. Cours d'eau, mers et océans sont contaminés.
Meilleure qualité nutritionnelle : Certaines études suggèrent que certains produits biologiques peuvent avoir une teneur nutritionnelle supérieure en certains nutriments, bien que les conclusions des études soient parfois contradictoires. Il faudrait connaître les conditions de ces comparaisons. La nature du sol ( était-il autrefois en agriculture conventionnelle ? auquel cas le sol est carencé en micronutriments, phénomène bien étudié) , le mode de culture (bio dans une petite structure ou à grande échelle ? utilisation de graines équivalentes en bio et conventionnel pour comparer leurs teneurs en nutriments ) etc. Qualité de l'eau d'arrosage : et oui !
Moins d'OGM : En général, les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas autorisés dans la production biologique car ils vont à l'encontre des principes de l'agriculture biologique (productions respectueuses de l'environnement, durables et naturelles).
Les réglementations biologiques varient d'un pays à l'autre, mais dans de nombreux cas, les organismes génétiquement modifiés, y compris les semences génétiquement modifiées, les cultures et les animaux génétiquement modifiés, ne sont pas autorisés dans la production biologique certifiée.
L'objectif est de promouvoir des méthodes agricoles qui préservent la diversité génétique, minimisent l'utilisation d'intrants synthétiques et chimiques, et permettent des systèmes agricoles durables sur le plan environnemental.
Cependant, il est important de noter que le débat sur l'utilisation des OGM est complexe et peut susciter des opinions divergentes. Certains estiment que les OGM pourraient contribuer à résoudre des problèmes tels que la faim dans le monde et la résistance aux maladies, tandis que d'autres s'inquiètent des questions environnementales, de sécurité alimentaire et de biodiversité associées à l'utilisation des OGM.
Respect du bien-être animal : Les normes biologiques mettent l'accent sur le traitement éthique des animaux. Cela inclut des conditions d'élevage plus respectueuses et éthiques, un accès au pâturage pour les animaux, et des pratiques qui respectent leur comportement naturel.
Protection de l'environnement : Les méthodes de culture biologique visent à réduire l'impact négatif sur l'environnement. Cela peut inclure la conservation du sol, la rotation des cultures et la préservation de la biodiversité.
Encouragement de pratiques durables : Le bio favorise des méthodes agricoles durables qui maintiennent la fertilité des sols à long terme, réduisent la dépendance aux combustibles fossiles, et encouragent des pratiques respectueuses de l'environnement.
Soutien aux agriculteurs locaux : Les produits biologiques sont souvent associés à une production à petite échelle et à des pratiques agricoles locales, mais ce n'est pas toujours le cas, surtout en grandes surfaces. En achetant des produits biologiques aux agriculteurs locaux (AMAP, ...) , on soutient et récompense leur travail, leur pérennité et l'économie locale.
L'agriculture biologique doit relever de nombreux défis, en particulier celui du rendement plus faible, ce qui peut entraîner des prix d'achat plus élevés pour le consommateur. De plus, la certification biologique peut varier d'un pays à l'autre, les cahiers des charges n'étant pas identiques, et elle a un coût élevé. Les consommateurs doivent donc être informés des réglementations en vigueur dans les différents pays producteurs.
J'espère que cet article vous aura intéressé.
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Les informations de cet article sont données à titre indicatif et ne se substituent en aucun cas à l’avis d’un professionnel de santé. De nouvelles publications scientifiques peuvent venir contredire ou compléter les informations données.
En cas de doute, il convient toujours de demander conseil à un professionnel de santé.
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