Stress, envies de sucre et compulsions sucrées
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Le stress mobilise notre énergie, physique , mentale et émotionnelle. Le cerveau et le corps mettent en place des stratégies pour y faire face. Ces stratégies consomment de l'énergie, et mettent en alarme : insécurité, peur, anxiété, activant des souvenirs enfouis, parfois si profondément qu'ils sont inconscients.
La réponse au stress mobilise nos muscles qui emmagasinent beaucoup d'énergie afin de pouvoir combattre, fuir, ou se figer (fight, fly or freeze), selon les conditions. Cette énergie stockée dans les muscles doit être libérée, et si combat ou fuite n'ont pas eu lieu, ou si figement et sidération il y a eu, il est absolument nécessaire pour l'organisme de dépenser cette énergie bloquée dans les muscles : d'où l'importance de l'activité physique, qui libère ce trop-plein inutilisé.
La pratique d'une activité physique a d'autre bienfaits: elle stimule le cerveau, renforce notre système ostéoarticulaire et notre système immunitaire , masse nos organes, stimule la circulation sanguine et lymphatique, accélère la respiration, et donc l'oxygénation et l'élimination des acides volatiles produits par le métabolisme, tonifie le cœur, etc. Et, cerise sur le gâteau, ( ou "cherry on the top of the cupcake" comme je dis à ma so british mum provoque la synthèse et la libération de molécules antidouleur, de bien-être, de motivation, de récompense et de plaisir, et renforce l'estime de soi. Bref, les effets sont opposés à ceux du stress. Qui dit mieux ?
Le stress s'accompagne de modifications physiologiques (nerveuses, hormonales, musculaires, métaboliques, ...) et comportementales. Attirance pour le sucré, bonbons, pâtisseries, biscuits, viennoiseries, chocolat sucré, attirance pour les pâtes, le riz (les "sushis sont sucrés),, le snacking (chips et autres biscuits apéro sont sucrés), compulsions voire hyperphagie, ... craquage, placards frénétiquement visités et vidés, puis c'est souvent la culpabilité voire la honte dans certains cas. Les béquilles, ça aide, mais à petite dose, et de manière ponctuelle. Et quand cela dure plus de quelques jours, c'est un signe qu'il faut agir.
Pourquoi ce besoin de saveur sucrée ?
Je vous propose quelques pistes de réflexion, psychologiques, physiologiques et alimentaires. Parce que comprendre, c'est ne plus subir, c'est pouvoir faire les choix qui s'imposent et agir pour son bien-être.
Je fais un bilan naturopathique :
- tout d'abord alimentaire afin d'évaluer les excès et les carences, les associations alimentaires délétères pour la santé, les attirances pour certaines saveurs, la qualité de l'alimentation, etc;
- ensuite organique. Digestion, éliminations, ...
- puis systémique. cycle féminin, système immunitaire, système nerveux, système respiratoire, système ostéoarticulaire, appareil musculaire, système cardio-vasculaire,
- etc...
- prise en compte de l'état de santé et des traitements allopathique, homéopathique, "phyto" etc. Et de tout autre facteur propre à chaque personne. La puberté, la grossesse, la ménopause, l'âge par exemple , s'accompagnent de modifications physiologiques, tout comme les maladies.
- Je recherche les signes d'acidité, de déminéralisation, de stress oxydatif, de déséquilibre en neurotransmetteurs, de désadaptation sur certaines glandes de l'organisme, les signes de stress aigu ou de stress chronique, leurs conséquences tant au plan psycho-émotionnel que physique... La liste est longue et non exhaustive. 😊
- Désadaptation rate/pancréas, ou rein/surrénale, perte de sensibilité à l'insuline, insulinorésistance, prédiabète, déséquilibre du cortisol, compensation alimentaire, ... sont quelques unes des pistes fréquemment rencontrées.
- Le bilan psycho-émotionnel est essentiel. Pas de véritable prise en charge naturopathique sans vision holistique de la personne.
Pourquoi prendre en charge ce désir de sucré ?
Les informations de cet article sont données à titre indicatif et ne se substituent en aucun cas à l’avis d’un professionnel de santé. De nouvelles publications scientifiques peuvent venir contredire ou compléter les informations données.
En cas de doute, il convient toujours de demander conseil à un professionnel de santé.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le blog "Nessenciel, graines de naturopathe" ne sont susceptibles de se substituer à une consultation, un diagnostic, ou une prescription effectués par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Merci Nancy. La vidéo est très bien faite !
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! J'en suis heureuse ; "objectif atteint" :-)
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