LE STRESS : ses 3 phases et leurs effets sur la santé

 

LE SYNDROME GÉNÉRAL D’ADAPTATION

Un concept du Dr Hans Selye


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On doit la notion de stress à un médecin autrichien du début du XXème siècle, l’endocrinologue et chercheur canadien Hans Selye, qui fût le fondateur et le directeur de l’Institut de médecine et chirurgie expérimentale de l’Université de Montréal. Ses travaux sont mondialement connus.

 

LE CONCEPT DE STRESS ET DE SYNDROME GÉNÉRAL D’ADAPTATION

Le stress, ou syndrome général d’adaptation (SGA), a été décrit par Hans Selye dans la première moitié du XXème siècle. Cette description donne une idée claire des réactions physiologiques déclenchées par le stress. 

Hans Selye définit le stress comme l’ensemble des moyens physiologiques, corporels et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un évènement.  Face à une agression, notre organisme mobilise différents systèmes dans le but de SURVIVRE :  il s’agit de réagir (fuite ou combat, réponse musculaire) ou de résister le plus longtemps possible. Le stress est une « réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite ». Et l’expression « non spécifique » est potentiellement lourde de conséquences.

En effet, que ce soit un tigre, un virus, ou une dispute, la réaction au stress est la même, afin de maintenir les constantes biologiques en équilibre (l’homéostasie : glycémie, température, pH, …).

Et de ce fait, le stress est une réaction normale et essentielle pour notre survie.


Définition du stress selon l’OMS

Le stress apparaît chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont posées.
(OMS, Arck et al., 2001)

 

QUELS SONT LES AGENTS DU STRESS ?

Ils sont multiples et variés !

Si aujourd’hui nous ne vivons plus dans des cavernes sombres et glacées, si nous ne chassons plus le mammouth, ni ne sommes plus chassés par des tigres ou des lions (quoi que …), la vie moderne regorge de situations stressantes ! Les conditions de travail, la circulation sur les routes ou en ville, les difficultés financières, professionnelles et personnelles, la société de plus en plus violente et bruyante, la guerre et les horreurs partout dans le monde, mais aussi les infections, l’hygiène de vie délétère (manque de sommeil, mauvaise  alimentation, sédentarité ou sport en excès, …), les pensées négatives, les souffrances psychologiques, … et les maladies sont autant de facteurs de stress, qui additionnés, alourdissent la charge.

 

LES 3 PHASES DE LA REACTION AU STRESS

Le stress est donc une réaction physiologique et psychologique qui permet à l’organisme de réagir face à un événement. Notre organisme est armé pour faire face à un stress, mais il a ses limites ! Et lorsqu’elles sont dépassées, les conséquences du stress sont de plus en plus néfastes pour notre santé physique et psychique.

Hans Selye décrit dans son livre « The stress of life » (Le Stress de la vie, 1956) le mécanisme du syndrome d’adaptation, c’est-à-dire « l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire ».

Le stress déclenche des réactions dans le cerveau et met en jeu le système nerveux et le système endocrinien (hormonal), tous deux étants reliés.

Le système nerveux est un système qui réagit de manière rapide et brève, tandis que le système hormonal est son relais, mais il réagit de manière plus lente mais durable.

La 1ère phase, la phase d’alarme : le stress aigu

Dès qu’un stress est perçu par le cerveau, il y a mise en route de la voie aigue du stress : certains circuits du cerveau sont activés, et une structure cérébrale appelée hypothalamus stimule une glande située au sommet du rein et impliquée dans les réactions de survie : la surrénale (plus précisément, activation de la médullosurrénale, la zone centrale de la glande, relais hormonal du système nerveux végétatif / autonome orthosympathique, la voie nerveuse impliquée dans la réaction de vigilance et de réaction au stress). La médullosurrénale libère les hormones du stress, la noradrénaline et surtout de l’adrénaline ( la fameuse décharge d’adrénaline que nous avons tous ressenti !).

Le but : mobiliser toutes nos ressources, en particulier nos muscles et nos capacités cognitives, afin de survivre, par la lutte ou la fuite. Imaginez-vous face à un tigre et vous retiendrez aussitôt vos réactions orthosympathiques : dilatation de la pupille (pour mieux voir), augmentation du rythme cardiaque et respiratoire (pour apporter plus de sang et d’oxygène aux muscles), tension musculaire (pour fuir ou combattre), libération de sucre à partir des réserves dans le foie (le sucre est source d’énergie) … Par contre, digestion et éliminations sont stoppées car ce n’est pas le moment de digérer (cela mobilise beaucoup d’énergie et un grand volume sanguin, ce précieux liquide nourricier est dirigé vers les muscles, priorité oblige) ni d’avoir une « envie pressante ».

Lorsque l’agent stresseur disparait, cette voie s’inactive, tout rentre dans l’ordre : c’est la voie de l’Eustress, « eu » en grec signifie « bien, bon » , la voie du stress positif/ bon stress car elle permet de faire face à la situation.

 

La  2ème phase, la phase de résistance : le stress chronique

Si le stress perdure ou en cas de stress répétés, une autre voie de réaction adaptative se met en place.

Elle mobilise l’axe hypothalamo-hypophysaire : l’hypothalamus va stimuler une structure du cerveau à la fois nerveuse et hormonale appelée hypophyse. Cette glande est au sommet hiérarchique du système endocrinien.  Elle va stimuler la zone périphérique des glandes surrénales, la corticosurrénale ce qui libère l’hormone appelée cortisol.

Le but là encore est la survie et la résistance face au stress ; et pour résister, il faut de l’énergie, donc du sucre (glucose). Le cortisol est une hormone qui maintient le taux de sucre constant dans le sang (glycémie) afin de maintenir l’activité cérébrale, en particulier la vigilance et la cognition. Mais l’élévation du taux de cortisol diminue la synthèse de certains neurotransmetteurs, ce qui entraine des dysfonctionnements cérébraux qui se manifestent par des troubles de l’humeur, des troubles cognitifs, des troubles du comportement, l’anxiété, l’agressivité, etc…

L’élévation du taux de cortisol sanguin (cortisolémie) a aussi des conséquences délétères sur le reste de l’organisme : estomac (hyperacidité), troubles immunitaires , déminéralisation osseuse (ostéopénie cortisolique), hyperglycémie pouvant conduire à un diabète (de type 2 ou non insulinodépendant), etc…


 La 3ème phase : l’épuisement


L’organisme mobilise toutes ses ressources pour résister au stress, il puise dans ses réserves pour assurer le surrégime imposé et finit par s’épuiser. Et ce d’autant plus rapidement que l’alimentation moderne est carencée en micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments, antioxydants, acides gras polyinsaturés, acides aminés , …) essentiels pour assurer les cascades de réactions chimiques. Même si on mange ‘bio » car les sols sont carencés, et les conditions de culture sous serre appauvrissent la teneur en micronutriments ( en particulier en antioxydants) des végétaux.

Le fonctionnement des cellules est sursollicité, elles produisent donc davantage de déchets, ce qui aggrave le terrain qui épuisé, s’encrasse, et s’affaiblit.

Fonctionnement cérébral ( baisse des neurotransmetteurs, …) et général (glandes, organes, …) sont altérés. Le burn-out menace.

C’est le D-stress ou Détresse.


 

MON APPROCHE NATUROPATHIQUE DU STRESS

Elle est adaptée à la fois à la phase du stress (alarme, résistance ou épuisement) et aux besoins spécifiques de la personne. Je m’appuie sur les 10 techniques naturopathiques et la cure de revitalisation mâtinée de « nettoyage » selon la vitalité du consultant.

Le champ d’action est vaste :

  • Corrections alimentaires (régime méditerranéen, alimentation physiologique, …) ,
  •  Corrections des carences nutritionnelles,
  • Correction des carences micronutritionnelles,
  • Correction de l’acidité,
  • Correction du stress oxydant,
  • Soutien du système nerveux,
  • Soutien du système endocrinien,
  • Soutien du système immunitaire,
  • Soutien de la vitalité,
  • Soutien des organes,
  •  Soutien des émonctoires …


Et les moyens toujours naturels et adaptés aux besoins spécifique de la personne :

  • Techniques d’hygiène de vie revitalisantes,
  • Techniques de soutien psycho-émotionnel
  • Techniques respiratoires pour mettre le corps et le mental en mode détente, réparation, élimination, favoriser l’oxygénation des cellules et donc leur fonctionnement
  • Les compléments alimentaires : micronutrition (vitamineC, vitamineD, …) phytothérapie (ortie lithothamne, aubépine,  ) , gemmothérapie (bourgeons), aromathérapie (huiles essentielles), … Je recommande en particulier les plantes adaptogènes : la rhodiole , l’ashwagandha, l’astragale de Chine, …  la sélection de la plante étant basée sur les besoins spécifiques de la personne. 
  • Techniques manuelles dont la réflexologie plantaire, qui permet tout à la fois détente, drainage, élimination et revitalisation.
  • Etc … 

 

 En espérant que cette présentation vous a intéressé,

Prenez bien soin de votre bien-être physique et émotionnel,

Nancy

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Commentaires

  1. Un article très intéressant pour une personne comme moi qui travaille dans le sport ... merci Nancy

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    1. Merci beaucoup pour votre avis positif. Je suis ravie que ce modeste article vous soit utile. Bon week-end !

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  2. Article passionnant et qui me parle beaucoup à titre personnel. Merci Nancy de partager ces informations

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    1. Bonsoir,
      Je vous remercie pour votre commentaire. Je suis heureuse que cet article vous ait intéressé(e). Cela m'encourage aussi à en écrire d'autres. D'ailleurs, si un sujet vous intéresse, je serai ravie de répondre à votre demande !

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  3. Article passionnant comme toujours, surtout pour moi qui suis une grande stressée de la vie ! Merci Nancy !

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  4. Article très intéressant cela me servira dans ma vie de tous les jours et encore plus dans ma pratique sportive bravo 👏

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