LE STRESS : ses 3 phases et leurs effets sur la santé
LE SYNDROME GÉNÉRAL D’ADAPTATION
Un concept du Dr Hans Selye
On doit la notion de stress à un médecin autrichien du début du XXème siècle, l’endocrinologue et chercheur canadien Hans Selye, qui fût le fondateur et le directeur de l’Institut de médecine et chirurgie expérimentale de l’Université de Montréal. Ses travaux sont mondialement connus.
LE CONCEPT DE STRESS ET DE SYNDROME GÉNÉRAL D’ADAPTATION
Le stress, ou syndrome général d’adaptation (SGA), a été décrit par Hans Selye dans la première moitié du XXème siècle. Cette description donne une idée claire des réactions physiologiques déclenchées par le stress.
Hans Selye définit le stress comme
l’ensemble des moyens physiologiques, corporels et psychologiques mis en
œuvre par une personne pour s’adapter à un évènement. Face à une agression, notre organisme mobilise
différents systèmes dans le but de SURVIVRE : il s’agit de réagir (fuite ou combat, réponse
musculaire) ou de résister le plus longtemps possible. Le stress est une « réponse
non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite ». Et l’expression
« non spécifique » est potentiellement lourde de conséquences.
En effet, que ce soit un tigre, un virus, ou une
dispute, la réaction au stress est la même, afin de maintenir les constantes
biologiques en équilibre (l’homéostasie : glycémie, température, pH, …).
Et de ce fait, le stress est une
réaction normale et essentielle pour notre survie.
Définition du stress selon l’OMS
QUELS SONT LES AGENTS DU STRESS ?
LES 3 PHASES DE LA REACTION AU STRESS
Hans Selye décrit dans son livre «
The stress of life » (Le Stress de la vie, 1956) le mécanisme du
syndrome d’adaptation, c’est-à-dire « l’ensemble des modifications
qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme
naturel ou opératoire ».
Le stress déclenche des
réactions dans le cerveau et met en jeu le système nerveux et le système endocrinien
(hormonal), tous deux étants reliés.
Le système nerveux est un système
qui réagit de manière rapide et brève, tandis que le système hormonal est son
relais, mais il réagit de manière plus lente mais durable.
La 1ère phase, la phase d’alarme : le stress aigu
Le but : mobiliser toutes
nos ressources, en particulier nos muscles et nos capacités cognitives,
afin de survivre, par la lutte ou la fuite. Imaginez-vous face à un tigre et
vous retiendrez aussitôt vos réactions orthosympathiques : dilatation de
la pupille (pour mieux voir), augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
(pour apporter plus de sang et d’oxygène aux muscles), tension musculaire (pour
fuir ou combattre), libération de sucre à partir des réserves dans le foie (le
sucre est source d’énergie) … Par contre, digestion et éliminations sont
stoppées car ce n’est pas le moment de digérer (cela mobilise beaucoup d’énergie
et un grand volume sanguin, ce précieux liquide nourricier est dirigé vers les
muscles, priorité oblige) ni d’avoir une « envie pressante ».
Lorsque l’agent stresseur
disparait, cette voie s’inactive, tout rentre dans l’ordre : c’est la voie
de l’Eustress, « eu » en grec signifie « bien, bon » , la voie du stress positif/ bon stress car
elle permet de faire face à la situation.
La 2ème phase, la phase de résistance : le stress chronique
Si le stress perdure ou en cas de stress répétés, une autre voie de réaction adaptative se met en place.
Elle mobilise l’axe hypothalamo-hypophysaire :
l’hypothalamus va stimuler une structure du cerveau à la fois nerveuse et
hormonale appelée hypophyse. Cette glande est au sommet hiérarchique du
système endocrinien. Elle va stimuler la
zone périphérique des glandes surrénales, la corticosurrénale ce
qui libère l’hormone appelée cortisol.
Le but là encore est la survie et la résistance face au stress ; et pour résister, il faut de l’énergie, donc du sucre (glucose). Le cortisol est une hormone qui maintient le taux de sucre constant dans le sang (glycémie) afin de maintenir l’activité cérébrale, en particulier la vigilance et la cognition. Mais l’élévation du taux de cortisol diminue la synthèse de certains neurotransmetteurs, ce qui entraine des dysfonctionnements cérébraux qui se manifestent par des troubles de l’humeur, des troubles cognitifs, des troubles du comportement, l’anxiété, l’agressivité, etc…
L’élévation du taux de cortisol sanguin (cortisolémie) a aussi des conséquences délétères sur le reste de l’organisme : estomac (hyperacidité), troubles immunitaires , déminéralisation osseuse (ostéopénie cortisolique), hyperglycémie pouvant conduire à un diabète (de type 2 ou non insulinodépendant), etc…
La 3ème phase : l’épuisement
Le fonctionnement des cellules est sursollicité, elles produisent donc davantage de déchets, ce qui aggrave le terrain qui épuisé, s’encrasse, et s’affaiblit.
Fonctionnement cérébral (
baisse des neurotransmetteurs, …) et général (glandes, organes, …)
sont altérés. Le burn-out menace.
C’est le D-stress ou Détresse.
MON APPROCHE NATUROPATHIQUE DU STRESS
Le champ d’action est vaste :
- Corrections alimentaires (régime méditerranéen, alimentation physiologique, …) ,
- Corrections des carences nutritionnelles,
- Correction des carences micronutritionnelles,
- Correction de l’acidité,
- Correction du stress oxydant,
- Soutien du système nerveux,
- Soutien du système endocrinien,
- Soutien du système immunitaire,
- Soutien de la vitalité,
- Soutien des organes,
- Soutien des émonctoires …
Et les moyens toujours naturels et adaptés aux besoins
spécifique de la personne :
- Techniques d’hygiène de vie revitalisantes,
- Techniques de soutien psycho-émotionnel
- Techniques respiratoires pour mettre le corps et le mental en mode détente, réparation, élimination, favoriser l’oxygénation des cellules et donc leur fonctionnement
- Les compléments alimentaires : micronutrition (vitamineC, vitamineD, …) phytothérapie (ortie lithothamne, aubépine, ) , gemmothérapie (bourgeons), aromathérapie (huiles essentielles), … Je recommande en particulier les plantes adaptogènes : la rhodiole , l’ashwagandha, l’astragale de Chine, … la sélection de la plante étant basée sur les besoins spécifiques de la personne.
- Techniques manuelles dont la réflexologie plantaire, qui permet tout à la fois détente, drainage, élimination et revitalisation.
- Etc …
Prenez bien soin de votre bien-être physique et émotionnel,
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Un article très intéressant pour une personne comme moi qui travaille dans le sport ... merci Nancy
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour votre avis positif. Je suis ravie que ce modeste article vous soit utile. Bon week-end !
SupprimerArticle passionnant et qui me parle beaucoup à titre personnel. Merci Nancy de partager ces informations
RépondreSupprimerBonsoir,
SupprimerJe vous remercie pour votre commentaire. Je suis heureuse que cet article vous ait intéressé(e). Cela m'encourage aussi à en écrire d'autres. D'ailleurs, si un sujet vous intéresse, je serai ravie de répondre à votre demande !
Article passionnant comme toujours, surtout pour moi qui suis une grande stressée de la vie ! Merci Nancy !
RépondreSupprimerArticle très intéressant cela me servira dans ma vie de tous les jours et encore plus dans ma pratique sportive bravo 👏
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